Baccalauréat STHR - Épreuves à compter de la session 2018
Baccalauréat technologique - série STHR. MàJ session 2021 et suivantes
jeudi 3 août 2017, par
Mise à jour à compter de la session 2021
L’article ci-dessous, nommé « Ancien article » est obsolète.
Les coefficients des épreuves terminales ont été modifiés et ont pris effet à compter de la session 2021.
Voir cet article dans la rubrique « examen » du baccalauréat STHR :
– Baccalauréat STHR - Coefficients des épreuves - Mise à jour Août 2021
Ils sont définis comme suit pour les épreuves finales :
Épreuves finales | |||
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Philosophie | 4 | écrite | 4 h |
Épreuve orale terminale | 14 | orale | 20 min |
Économie - gestion hôtelière | 16 | écrite | 4 h |
Sciences et technologies culinaires et des services - Enseignement scientifique alimentation - environnement | 16 | écrite et pratique | 6 h (1) |
(1) L’épreuve se décompose en 2 sous-épreuves écrites et pratiques de 3 h chacune.
Source : Éduscol
L’ancien article est conservé afin de conserver une mémoire des évolutions des baccalauréats technologiques (« Grand oral », uniformisation des évaluations des enseignements de spécialités,...).
Ancien article. Depuis la session 2021, voir ci-dessus |
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Présentation
Les notes de service ci-dessous définissent les épreuves de baccalauréat technologique Sciences et technologies de l’hôtellerie et de la restauration (STHR) à compter de la session 2018 de l’examen.
Épreuve de Sciences et technologies culinaires (STC)
La présente note de service définit l’épreuve de STC à compter de la session 2018 de l’examen.
Cette épreuve porte sur les programmes des classes de première et terminale d’une part de l’enseignement des sciences et technologies culinaires (STC) et d’autre part, de l’enseignement scientifique alimentation - environnement (Esae).
Rappel du règlement d’examen
Coefficient : 7
Épreuve écrite et pratique
Durée : 3 h
Notation
La partie écrite, notée sur 20 points, est affectée d’un coefficient 2 et la partie pratique, notée sur 20 points, est affectée d’un coefficient 5.
Organisation de l’épreuve
Le sujet de l’épreuve de STC donne lieu, dans un premier temps, à une production écrite d’une heure suivie, dans un deuxième temps, d’une réalisation pratique d’une durée de deux heures.
Les sujets sont élaborés conjointement par des professeurs d’Esae et de STC dans le cadre d’une commission nationale.
1. Partie écrite de l’épreuve de sciences et technologies culinaires (STC)
Durée : 1 h
Notation : la partie écrite est notée sur 20 points.
La partie écrite porte sur le programme de l’enseignement scientifique alimentation - environnement (Esae) de la classe de première et terminale. Cette partie de l’épreuve s’inscrit dans un contexte commun en lien avec les sciences et technologies culinaires (STC) de la partie pratique de l’épreuve.
1.1 Objectifs de la partie écrite
Elle a pour but de vérifier :
– les connaissances scientifiques fondamentales et appliquées du programme d’Esae en lien avec les STC ;
– les capacités d’analyse, de synthèse et de raisonnement scientifique ;
– la clarté et la rigueur de l’expression écrite.
1.2 Nature du travail demandé
À partir de l’énoncé d’un cas concret réel ou simplifié, éventuellement d’une documentation (extraits de textes d’actualité, de textes règlementaires, résultats d’analyses microbiologiques, comptes rendus d’inspections vétérinaires, menus, fiches techniques de produits ou d’appareils, de plans de locaux...), le candidat est amené à répondre à une série de questions dont une partie donnera lieu à un développement pratique lors de la deuxième partie de l’épreuve.
Évaluation
L’épreuve écrite est corrigée par un professeur qui a en charge l’enseignement scientifique alimentation -environnement (Esae).
1.3 Épreuve du second groupe
Épreuve orale : 20 minutes
Temps de préparation : 30 minutes
Coefficient : 2
L’épreuve porte sur le programme d’Esae dans un contexte de STC.
La note obtenue à l’épreuve de contrôle, si elle est supérieure, se substitue à la note obtenue à la partie écrite de l’épreuve.
Un sujet est proposé au candidat qui dispose de 30 minutes pour préparer sa soutenance de 20 minutes. L’épreuve orale consiste en une présentation du candidat suivie de questions avec l’examinateur.
L’épreuve est évaluée par le professeur en charge de l’Esae.
2. Partie pratique de l’épreuve de sciences et technologies culinaires (STC)
Durée : 2 h
Notation : la partie pratique est notée sur 20 points.
La partie pratique porte sur le programme de l’enseignement de sciences et technologies culinaires (STC) de la classe de première et terminale. Cette partie de l’épreuve mobilise également les notions scientifiques abordées dans la partie écrite de l’épreuve.
2.1. Objectifs de la partie pratique
Elle a pour but de vérifier chez le candidat :
– sa maîtrise des connaissances fondamentales et appliquées mises en œuvre en STC ;
– sa capacité à mobiliser des connaissances scientifiques et technologiques dans le cadre d’une production culinaire ;
– ses capacités d’analyse et de synthèse ;
– la clarté et la rigueur de l’expression orale.
2.2 Nature du travail demandé
La partie pratique de l’épreuve consiste en la réalisation par le candidat d’une production culinaire d’une durée de 1 h 50 suivie d’un échange avec la commission d’évaluation d’une durée de 10 minutes. La production est réalisée en fonction du travail demandé par le sujet et du panier de denrées proposé. Elle nécessite l’utilisation des équipements et des matériels de l’établissement ainsi que des matières d’œuvre déterminées par la commission nationale chargée de l’élaboration des sujets.
Au cours de l’entretien qui suit, le candidat répond oralement aux questions posées par le sujet en présentant son analyse, en explicitant ses choix et en justifiant la démarche adoptée dans le cadre de sa production culinaire.
Évaluation
La partie pratique est évaluée par un professeur de sciences et technologies culinaires (STC) qui remplit une grille d’évaluation (annexe 1).
Pour le ministre de l’éducation nationale et par délégation,
La directrice générale de l’enseignement scolaire,
Florence Robine
Annexe
Épreuve de sciences et technologies des services (STS)
La présente note de service définit l’épreuve de STS à compter de la session 2018 de l’examen.
Cette épreuve porte sur les programmes en classes de première et terminale d’une part de l’enseignement des sciences et technologies des services (STS) et d’autre part, de l’enseignement scientifique alimentation -environnement (Esae).
Rappel du règlement d’examen
Coefficient : 7
Épreuve écrite et pratique
Durée : 3 heures
Notation
La partie écrite, notée sur 20 points, est affectée d’un coefficient 2 et la partie pratique, notée sur 20 points, est affectée d’un coefficient 5.
Organisation de l’épreuve
Le sujet de l’épreuve de STS donne lieu, dans un premier temps, à une production écrite d’une heure suivie, dans un deuxième temps, d’une réalisation pratique d’une durée de deux heures.
Les sujets sont élaborés conjointement par des professeurs d’Esae et de STS dans le cadre d’une commission nationale.
1. Partie écrite de l’épreuve de sciences et technologies des services (STS)
Durée : 1 h
Notation : La partie écrite est notée sur 20 points.
La partie écrite porte sur le programme de l’enseignement scientifique alimentation-environnement (Esae) de la classe de première et terminale. Cette partie de l’épreuve s’inscrit dans un contexte commun en lien avec les sciences et technologies des services (STS) de la partie pratique de l’épreuve.
1.1 Objectifs de la partie écrite
Elle a pour but de vérifier :
– les connaissances scientifiques fondamentales et appliquées du programme d’Esae en lien avec les STS ;
– les capacités d’analyse, de synthèse et de raisonnement scientifique ;
– la clarté et la rigueur de l’expression écrite.
1.2 Nature du travail demandé
À partir de l’énoncé d’un cas concret réel ou simplifié, éventuellement d’une documentation (extraits de textes d’actualité, de textes règlementaires, résultats d’analyses microbiologiques, comptes rendus d’inspections vétérinaires, menus, fiches techniques de produits ou d’appareils, de plans de locaux...), le candidat est amené à répondre à une série de questions dont une partie donnera lieu à un développement pratique lors de la deuxième partie de l’épreuve.
Évaluation
L’épreuve est corrigée par un professeur qui a en charge l’enseignement scientifique alimentation-environnement (Esae).
1.3 Épreuve du second groupe
Épreuve orale : 20 minutes
Temps de préparation : 30 minutes
Coefficient : 2
L’épreuve porte sur le programme d’Esae dans un contexte de STS.
La note obtenue à l’épreuve de contrôle, si elle est supérieure, se substitue à la note obtenue à la partie écrite de l’épreuve.
Un sujet est proposé au candidat qui dispose de 30 minutes pour préparer sa soutenance de 20 minutes. L’épreuve orale consiste en une présentation du candidat suivie de questions avec l’examinateur.
L’épreuve est évaluée par le professeur en charge de l’Esae.
2. Partie pratique de l’épreuve de sciences et technologies des services (STS)
Durée : 2 h
Notation : la partie pratique est notée sur 20 points.
La partie pratique porte sur le programme de l’enseignement de sciences et technologies des services (STS) de la classe de première et terminale. Cette partie de l’épreuve mobilise également les notions scientifiques abordées dans la partie écrite de l’épreuve.
2.1 Objectifs de la partie pratique
Elle a pour but de vérifier chez le candidat :
– sa maîtrise des connaissances fondamentales et appliquées mises en œuvre en STS ;
– sa capacité à mobiliser des connaissances scientifiques et technologiques dans le cadre d’une production de service en restaurant et en hébergement ;
– ses capacités d’analyse et de synthèse ;
– la clarté et la rigueur de l’expression orale.
2.2 Nature du travail demandé
La partie pratique de l’épreuve consiste en la réalisation par le candidat de trois ateliers d’une durée respective de 30 minutes.
Après un temps d’appropriation du sujet (30 minutes), le candidat se présente successivement à chacun des trois ateliers. Ces derniers ont pour objectif de vérifier la capacité de candidat à proposer, à partir de situations différentes, une production de services adaptée.
Les trois ateliers ont vocation à permettre au candidat de démontrer ses capacités d’analyse des situations présentées et de proposer des solutions de services (restaurant, hébergement, commercialisation ...) cohérentes. Au cours de ces ateliers, le candidat explicitera ses choix et justifiera sa démarche oralement.
La partie pratique nécessite l’utilisation des équipements et des matériels de l’établissement ainsi que de matières d’œuvre déterminées par la commission nationale chargée de l’élaboration des sujets.
Évaluation
La partie pratique est évaluée conjointement par les trois professeurs de sciences et technologies des services (STS) qui ont animé les ateliers et remplissent une grille d’évaluation (annexe 1).
Pour le ministre de l’éducation nationale et par délégation,
La directrice générale de l’enseignement scolaire,
Florence Robine
Annexe
Épreuve de projet
La présente note de service définit l’épreuve de projet de la série STHR et entre en vigueur à compter de la session 2018 de l’examen.
L’épreuve porte sur le programme d’enseignement des sciences et technologies culinaires (STC) ou des sciences et technologies des services (STS) du cycle terminal. Elle peut mobiliser d’autres enseignements, en particulier l’enseignement d’économie et gestion hôtelière (EGH) et/ou l’enseignement scientifique alimentation - environnement (Esae) du cycle terminal.
Rappel du règlement d’examen
Coefficient : 2
Épreuve orale (évaluée en cours d’année de la classe terminale)
L’évaluation du projet comporte deux parties : la conduite du projet et la soutenance du projet (durée 30 mn).
1.1 Objectifs
Selon le choix de l’élève, le projet en STHR porte soit sur les sciences et technologies des services (STS) soit sur les sciences et technologies culinaires (STC). L’épreuve prend appui sur un projet mené en équipe par le candidat au cours de l’année de la classe terminale.
Cette épreuve permet d’évaluer l’aptitude du candidat à :
– mettre en œuvre une démarche et des outils propres aux sciences et technologies de l’hôtellerie et de la restauration ;
– conduire un projet finalisé dans le cadre d’un travail en équipe ;
– communiquer et argumenter sur les choix effectués ;
– mettre en œuvre les technologies numériques adaptées dans la conduite du projet et sa soutenance.
Les candidats redoublants doivent présenter un travail différent de celui présenté l’année précédente.
1.2 Notation
L’épreuve de projet en STHR est notée sur 20 points. Cette note est constituée pour 12 points par la conduite du projet et pour 8 points par la soutenance du projet.
1.3 Nature du travail demandé
Le projet en STHR est une production qui mobilise des ressources et des activités réelles ou simulées réalisées par un groupe de 3 à 4 élèves.
Le choix du projet est effectué sous l’autorité d’un professeur de STC ou de STS.
Le dossier de projet comprend une fiche de travail synthétique conforme au modèle joint en annexe 1 ainsi qu’une production écrite de dix pages maximum (hors annexes éventuelles) commune à tout le groupe. Un support numérique est utilisé le jour de l’épreuve.
1.3.1 Conduite du projet
L’évaluation de la conduite du projet intervient en cours d’année scolaire, en fonction de son état d’avancement. Cette étape est notée sur 12 points.
Cette évaluation est conduite par le professeur qui dispose de l’heure de projet de la classe terminale. L’évaluation permet d’apprécier le travail individuel du candidat dans le groupe. Elle est effectuée à partir d’une fiche individuelle d’évaluation conforme au modèle ci-joint en annexe 2 de la présente note de service. Cette fiche a le statut de copie d’examen.
1.3.2 Soutenance du projet
Durée : 30 minutes par groupe
La soutenance du projet est organisée par le chef d’établissement au cours du troisième trimestre. Cette partie est notée sur 8 points.
Le groupe d’élèves remet son dossier de projet une semaine avant le début des évaluations. La date de remise des dossiers est fixée par le chef d’établissement. En l’absence de dossier ou en présence d’un dossier incomplet, les candidats sont interrogés et l’évaluation en tient compte.
Outre le dossier, les candidats appuient leur soutenance sur un support numérique dont la conception et la réalisation sont laissées au choix du groupe.
Elle se déroule en deux phases successives :
– Lors de la première phase, le groupe d’élèves présente le projet et la démarche suivie pour le réaliser. Au cours de cette présentation qui ne peut excéder 10 minutes, le temps de parole est réparti équitablement entre chaque candidat.
– Cette première phase est suivie d’un entretien de 20 minutes maximum avec la commission d’évaluation composée du professeur chargé du suivi du projet et d’un autre professeur de l’établissement.
L’évaluation est conduite à partir d’une fiche individuelle d’évaluation conforme au modèle ci-joint en annexe 3 de la note de service. Cette fiche a le statut de copie d’examen.
1.4 Cas des candidats individuels et des candidats des établissements privés hors contrat ou inscrits au Cned
Épreuve orale d’une durée de 30 minutes
Le projet fait l’objet d’une unique évaluation ponctuelle en fin d’année scolaire d’une durée de 30 minutes. La composition du dossier est identique à celle prévue pour les candidats scolaires à l’exception pour la fiche de travail synthétique du visa du professeur responsable, du cachet de l’établissement et de la rubrique relative au « nombre d’élèves impliqués ».
Le candidat remet son dossier au centre d’examen qui lui est indiqué par le recteur d’académie une semaine avant la date de l’épreuve.
En l’absence de dossier ou en présence d’un dossier incomplet, le candidat est interrogé et l’évaluation en tient compte.
Le candidat dispose de 15 minutes pour présenter, à partir de son dossier, le projet et la démarche suivie pour le réaliser. Cette présentation est suivie d’un entretien avec la commission d’évaluation composée de deux professeurs de STC ou de STS d’une durée de 15 minutes.
La commission établit une fiche individuelle d’évaluation conforme au modèle joint en annexe 4. Cette fiche a le statut de copie d’examen.
Le candidat doit préalablement s’assurer des caractéristiques techniques de l’environnement numérique mis à sa disposition et de sa compatibilité avec les supports présentés.
1.5 Épreuve de remplacement
Un candidat évalué au cours de l’année pour la conduite du projet uniquement conserve la note obtenue sur 12 points et subit une épreuve de remplacement de soutenance du projet notée sur 8 points. La soutenance du projet est évaluée dans les conditions similaires à celle du premier groupe, si ce n’est qu’elle se décompose de la façon suivante : une présentation individuelle du projet d’une durée de 10 minutes et un entretien individuel d’une durée de 10 minutes.
Un candidat qui n’a été évalué ni pour la conduite du projet ni pour la soutenance du projet, subit une épreuve de remplacement, notée sur 20 points et est évalué selon les mêmes modalités que celles prévues pour les candidats individuels, les candidats des établissements privés hors contrat ou inscrits au Cned.
Pour le ministre de l’éducation nationale et par délégation,
La directrice générale de l’enseignement scolaire,
Florence Robine
Annexe 1
Annexe 2
Annexe 3
Annexe 4
Épreuve d’économie et gestion hôtelière (EGH)
La présente note de service définit l’épreuve d’économie et gestion hôtelière du baccalauréat technologique de la série sciences et technologies de l’hôtellerie et de la restauration (STHR). Elle entre en vigueur à compter de la session 2018 de l’examen.
Cette épreuve porte sur le programme d’économie et gestion hôtelière (EGH) des classes de première et terminale.
Rappel du règlement d’examen
Épreuve écrite
Coefficient : 7
Durée : 4 h
Notation
L’épreuve est notée sur 20 points.
Objectifs de l’épreuve
L’épreuve écrite d’économie et gestion hôtelière vise à évaluer la capacité d’un candidat à :
– analyser le fonctionnement d’une entreprise hôtelière ;
– produire, utiliser, interpréter et contrôler une information ;
– mettre en œuvre des méthodes, techniques et outils appropriés ;
– montrer l’intérêt et les limites des méthodes, techniques et outils employés ;
– rédiger une réponse synthétique, cohérente et argumentée.
Nature du travail demandé
Le sujet est librement inspiré d’une entreprise réelle. À partir de ses connaissances, de la documentation fournie et après avoir analysé le contexte et les contraintes définis dans le sujet, le candidat doit proposer des solutions adaptées aux problèmes posés.
Désignation du correcteur
L’examinateur est un professeur ayant en charge l’enseignement d’économie et gestion hôtelière.
Épreuve orale de contrôle
Temps de préparation : 40 min
Durée : 20 min
Coefficient : 7
L’oral de contrôle poursuit les mêmes objectifs que l’épreuve écrite.
Lorsque la note obtenue à l’épreuve de contrôle est supérieure, celle-ci se substitue à la note obtenue à l’écrit d’économie et gestion hôtelière.
Le sujet remis au candidat au début du temps de préparation se compose d’un ou plusieurs documents et d’une série de questions.
Le candidat dispose de 10 minutes pour présenter les réponses aux questions posées dans le sujet.
À l’issue, l’examinateur durant 10 minutes demande au candidat d’expliciter, d’approfondir ou de justifier ses réponses.
Pour le ministre de l’éducation nationale et par délégation,
La directrice générale de l’enseignement scolaire,
Florence Robine
Épreuve de philosophie
La présente note de service définit les modalités de l’épreuve de philosophie dans les différentes séries du baccalauréat technologique. Elle reprend les dispositions de la note de service n° 2006-087, modifiée, relative à l’épreuve de philosophie pour ce qui est des séries technologiques STI2D, STD2A, STL, STMG, ST2S et TMD. Des instructions spécifiques sont introduites pour les modalités de l’épreuve de la nouvelle série STHR.
L’épreuve de philosophie s’appuie dans chaque série sur le programme d’enseignement défini respectivement par l’arrêté du 26 juillet 2005 (B.O.E.N hors-série du n° 7 du 1er septembre 2005) pour les séries STI2D, STD2A, STL, STMG, ST2S et STHR.
– Voir la note de service n° 2017-101 du 4-7-2017
Épreuve de mathématiques
La présente note de service définit les épreuves de mathématiques de la série STHR du baccalauréat technologique. Cette définition d’épreuve est applicable à partir de la session 2018 de l’examen.
Rappel du règlement d’examen
Épreuve écrite
Durée : 2 h
Coefficient : 3
Objectifs de l’épreuve
L’épreuve est destinée à évaluer dans quelle mesure le candidat a atteint les grands objectifs de formation visés par le programme de la série STHR, tant du point de vue des compétences transversales (autonomie, prise d’initiative, adaptabilité, créativité, rigueur...) que des compétences spécifiques de la formation en mathématiques (chercher, modéliser, représenter, calculer, raisonner et communiquer)
L’épreuve porte essentiellement sur le programme de mathématiques de la classe terminale.
Nature du sujet
Le sujet comporte deux à trois exercices indépendants les uns des autres, notés chacun sur 3 à 10 points, pouvant comporter plusieurs questions.
Ils abordent des domaines divers et variés du programme de mathématiques de la série STHR.
Le thème d’au moins un des exercices est choisi en rapport étroit avec la spécificité de la série hôtellerie-restauration.
Un exercice peut faire appel à d’autres disciplines à condition que les connaissances requises dans ces autres disciplines soient précisées dans l’énoncé.
Calculatrices et formulaires
La maîtrise de l’usage des calculatrices est un objectif important de la formation des élèves. La calculatrice est autorisée dans les conditions prévues par la réglementation en vigueur afin d’évaluer les compétences du candidat à la mobiliser dans le cadre de la résolution de problèmes. L’autorisation d’utiliser une calculatrice est mentionnée sur la première page du sujet. Il n’est pas prévu de formulaire officiel de mathématiques pour cette épreuve. En fonction de la nature de l’exercice ou des questions, les concepteurs de sujets peuvent inclure des formules dans le corps du sujet ou en annexe.
Recommandations à l’attention des concepteurs de sujets
L’épreuve doit garder une ampleur et une difficulté modérées et adaptées aux spécificités de la formation suivie par les élèves.
Le sujet aborde une grande partie des connaissances prescrites dans le programme.
L’application directe de résultats ou de méthodes, l’étude d’une situation conduisant à choisir un modèle simple, à présenter ou à exploiter des données ou une information, la formulation d’un raisonnement sont des choix possibles pour l’élaboration des sujets.
Les sujets trop ambitieux sur le plan théorique et conceptuel, qui ne permettraient pas aux candidats de discerner la finalité des questions mathématiques posées, sont écartés. Le sujet reste suffisamment modeste pour laisser au candidat une certaine autonomie dans le choix des méthodes de résolution, tout en utilisant de façon pertinente les indications fournies par les énoncés.
Les sujets évitent de valoriser les questions dont la résolution n’exige que l’utilisation d’une calculatrice évoluée.
Les notions rencontrées en classe de première mais non approfondies en terminale sont connues et mobilisables. Elles ne peuvent cependant constituer le ressort essentiel d’un exercice.
La formulation des questions ne doit pas être source de difficultés supplémentaires.
Si des questionnaires à choix multiple (QCM) sont proposés, les modalités de notation sont précisées.
Notation
L’épreuve est notée sur 20 points.
Les correcteurs prêtent une attention bienveillante aux démarches engagées, aux tentatives pertinentes, aux résultats partiels ainsi qu’aux formulations incomplètes.
La qualité de la rédaction, la clarté et la précision des raisonnements, la cohérence globale des réponses sont valorisées.
Le recours à des tableaux et graphiques pour soutenir une argumentation ou présenter des résultats est valorisé, sous réserve qu’un commentaire en précise clairement la signification.
Épreuve du second groupe
Épreuve orale
Durée : 20 minutes
Temps de préparation : 20 minutes
L’épreuve orale de contrôle poursuit les mêmes objectifs que l’épreuve écrite.
L’épreuve consiste en un entretien entre le candidat et un examinateur. Cet entretien porte sur plusieurs questions relatives au programme de mathématiques de la classe terminale.
Pour préparer l’entretien, l’examinateur soumet au candidat au moins deux exercices courts portant sur des parties différentes du programme de mathématiques. Les énoncés des questions posées sont adaptés aux modalités orales de l’épreuve. Les questions gagnent à s’exprimer de façon simple et concise et à laisser dans leur résolution une place à l’autonomie et à l’initiative des élèves.
Le travail à réaliser peut consister, outre l’exposé oral de la résolution proposée, en une présentation sur écran des démarches conduites par le candidat à l’aide par exemple d’un tableur, d’un logiciel de géométrie dynamique ou d’une calculatrice.
Les logiciels peuvent être des logiciels libres mais au moins un tableur et un logiciel de géométrie dynamique seront proposés au candidat (Calc de Libreoffice et GeoGebra peuvent convenir).
L’usage des calculatrices électroniques est autorisé, dans le cadre de la réglementation en vigueur.
Pendant l’entretien, l’examinateur veille à faciliter l’expression du candidat et à lui permettre de mettre en valeur ses compétences. Le candidat peut s’appuyer sur ses notes, prises pendant la préparation. L’examinateur doit, par un questionnement progressif, permettre au candidat d’exprimer au mieux ses connaissances. Il est indispensable qu’un dialogue s’instaure afin que l’examinateur puisse aussi juger de la capacité de l’élève à prendre en compte oralement les indications qui lui sont données.
L’examinateur peut fournir, avec les questions, certaines formules qu’il juge nécessaires. En revanche, l’utilisation par le candidat d’un formulaire non fourni par l’examinateur est interdite.
Pour le ministre de l’éducation nationale et par délégation,
La directrice générale de l’enseignement scolaire,
Florence Robine
Épreuves de langues vivantes
La présente note de service abroge et remplace la note de service n° 92-364 du 8 décembre 1992.
1. Rappel du règlement d’examen
Coefficients par série
Série STHR
LV1 : 3
LV2 : 2
L’une des deux langues choisies est obligatoirement l’anglais.
Organisation des épreuves de langues vivantes
L’élève a le choix entre deux possibilités :
- Choix 1
Épreuves | Écrit | Oral |
---|---|---|
LV1 | 2 h | CO* (10 min) + ETLV* (10 min) |
LV2 | 2 h | CO* (10 min) + EO* (10 min) |
- Choix 2
Épreuves | Écrit | Oral |
---|---|---|
LV1 | 2 h | CO* (10 min) + EO* (10 min) |
LV2 | 2 h | CO* (10 min) + ETLV* (10 min) |
– *CO : compréhension orale / EO : expression orale / ETLV : enseignement technologique en langue vivante
2 Objectifs des épreuves (écrit et oral)
Conformément à l’article D.312-16 du code de l’éducation, le niveau attendu du Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) est B2 « niveau avancé ou indépendant » pour la langue choisie en LV1, B1 « niveau seuil » pour la langue choisie en LV2 et A2 « niveau intermédiaire ou usuel » pour la langue choisie en LV facultative. Toutes les épreuves, à l’exception de l’évaluation de l’ETLV qui repose sur l’enseignement de sciences et technologies des services, prennent appui sur une ou plusieurs des quatre notions étudiées en classe terminale.
3 Structure des épreuves
Les épreuves de langues vivantes obligatoires sont notées sur 20. Elles se composent d’une partie écrite et d’une partie orale chacune notée sur 20 points. La note globale de l’épreuve est obtenue en faisant la moyenne de ces deux notes.
3.1 Partie écrite de l’épreuve de langues vivantes obligatoires
La partie écrite de l’épreuve de langues vivantes obligatoires est identique à celle décrite au 3.1 de la note de service n° 2014-003 du 13 janvier 2014 relative aux épreuves de langues vivantes applicables aux baccalauréats général et technologique (hors séries L, TMD, STAV et hôtellerie).
3.2 Partie orale des épreuves de langues vivantes en série STHR
Pour la LV1 et la LV2, l’évaluation de l’oral représente la moitié de la note totale du candidat.
L’oral de langue est évalué dans le cadre d’« épreuves en cours d’année (ECA) », dont les modalités d’organisation répondent aux critères suivants :
– les épreuves en cours d’année de compréhension et d’expression orales (CO et EO) permettent de mesurer les compétences acquises par les élèves, à un moment précis de l’année dans le cadre d’exercices conçus en cohérence avec le Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) ;
– les épreuves en cours d’année de compréhension et d’expression orales (CO et EO) sont conduites par l’enseignant de la classe concernée. Lorsqu’une situation particulière l’exige, une organisation différente peut toutefois être mise en place ;
– l’épreuve d’enseignement technologique en langue vivante (ETLV) est conduite par les enseignants ayant assuré le co-enseignement ;
– quelles que soient les modalités d’évaluation retenues, il convient de limiter au strict minimum les heures d’enseignement mobilisées par l’évaluation ;
– l’établissement n’est pas tenu de proposer plus de deux dates de passage à un candidat. En cas d’absences répétées non justifiées, la note obtenue sera de 0 ;
– le candidat est informé par son professeur (ses professeurs dans le cadre de l’ETLV) des objectifs visés par l’évaluation et des conditions de son déroulement préalablement à sa mise en œuvre. Cette mise en œuvre n’exige ni n’interdit l’édition de convocations ou l’anonymat des copies.
3.2.1 Premier temps d’évaluation : compréhension de l’oral (CO)
Durée : 10 minutes (le temps d’écoute n’est pas inclus dans cette durée).
Conformément au 1.2, chaque élève subit l’épreuve de compréhension de l’oral en LV1 et en LV2.
Cette évaluation a lieu dans le cadre habituel de formation de l’élève. Elle est annoncée aux élèves. Les enseignants l’organisent à partir du mois de février de l’année de terminale au moyen de supports, audio ou vidéo, qu’ils sélectionnent en fonction des équipements disponibles dans les lycées et des apprentissages effectués par les élèves. Elle s’appuie sur un document inconnu des élèves en lien avec les notions du programme.
Il pourra s’agir de monologues, de dialogues, de discours, de discussions, d’extraits d’émissions de radio, de documentaires, de films, de journaux télévisés. Sont exclus les enregistrements issus de manuels ou de documents conçus pour être lus. La durée de l’enregistrement n’excédera pas une minute trente. Le titre donné à l’enregistrement est communiqué aux candidats. Les candidats écoutent l’enregistrement à trois reprises, les écoutes sont espacées d’une minute. Ils peuvent prendre des notes pendant chaque écoute. Ils disposent ensuite de dix minutes pour rendre compte par écrit en français de ce qu’ils ont compris, sans exigence d’exhaustivité. Pour chaque candidat, le professeur établit son évaluation à partir de la fiche d’évaluation et de notation figurant en annexe (notée sur 20) correspondant à la langue (LV1 ou LV2) présentée. Cette fiche a le même statut qu’une copie d’examen. À l’issue de cette évaluation, le professeur formule une proposition de note et une appréciation. Cette proposition de note ainsi que l’appréciation ne sont pas communiquées au candidat.
S’agissant de la sous-partie compréhension de l’oral, les enseignants qui le souhaitent auront la possibilité de recourir à une banque de sujets académique. L’organisation de cette banque et les modalités de mise à disposition des sujets sont déterminées par chaque académie.
3.2.2 Deuxième temps de l’évaluation : expression orale (EO) ou ETLV
Comme indiqué dans le tableau figurant au 1.2 de la présente note de service, l’évaluation de l’enseignement technologique en langue vivante (ETLV) se substitue à l’évaluation de l’expression orale (EO) dans la langue retenue par le candidat au titre de cet enseignement. Le candidat ne peut pas s’inscrire à l’évaluation d’ETLV dans une autre langue que celle dans laquelle il a suivi cet enseignement d’ETLV.
Expression orale (LV1 ou LV2)
Durée : 10 minutes précédées d’un temps de préparation de 10 minutes
Les enseignants organisent cette évaluation à partir du mois de février de l’année de terminale. Elle est annoncée aux candidats. Le candidat tire au sort une des quatre notions du programme étudiées dans l’année. Après 10 minutes de préparation, il dispose d’abord de 5 minutes pour présenter cette notion telle qu’elle a été illustrée par les documents étudiés dans l’année. Cette prise de parole en continu sert d’amorce à une conversation conduite par le professeur, qui prend appui sur l’exposé du candidat. Cette phase d’interaction n’excède pas 5 minutes. Pour chaque candidat, le professeur conduit son évaluation à partir de la fiche d’évaluation et de notation figurant en annexe (notée sur 20) correspondant à la langue (LV1 ou LV2) présentée. Cette fiche a le même statut qu’une copie d’examen. À l’issue de cette évaluation, le professeur formule une proposition de note et une appréciation. Cette proposition de note ainsi que l’appréciation ne sont pas communiquées au candidat.
Évaluation de l’enseignement technologique en langue vivante (ETLV)
Objectif de l’évaluation :
L’évaluation permet de mesurer la capacité du candidat à analyser et traiter en langue vivante étrangère une situation à laquelle il est confronté et à réagir en expliquant ses choix.
Les deux enseignants, un intervenant en sciences et technologies des services et un enseignant de langue vivante, organisent cette évaluation à partir du mois de février de l’année de terminale.
Pour chaque candidat, les professeurs conduisent une évaluation conjointe à partir de la fiche d’évaluation et de notation (sur 20) figurant en annexe.
Le choix de langue de l’ETLV et l’évaluation de l’ETLV reposent sur les principes suivants :
– l’ETLV peut être enseigné dans la langue choisie au titre de la LV1 ou au titre de la LV2 ;
– l’enseignement et l’évaluation de l’ETLV reposent sur le programme de sciences et technologies des services (STS) ;
– la langue de l’évaluation de l’ETLV est obligatoirement la même que celle de l’enseignement d’ETLV suivi par le candidat en classe terminale ;
– la langue de l’épreuve d’ETLV est obligatoirement une langue vivante étrangère. Ainsi, l’ETLV ne peut être ni suivi, ni évalué, dans une langue régionale. Aussi, un candidat au baccalauréat STHR qui a fait le choix de suivre un enseignement de langue régionale au titre de la LV2 dans son établissement a obligatoirement suivi un enseignement de LV1 et d’ETLV en anglais. Il passe donc l’épreuve d’ETLV en anglais.
– l’évaluation de l’ETLV peut être adossée à une autre langue que l’anglais uniquement pour les candidats ayant fait le choix de deux langues étrangères au titre des épreuves de LV1 et de LV2. Dans ce cas de figure, un élève qui suit l’ETLV dans une autre langue que l’anglais choisit obligatoirement, au titre des épreuves obligatoires de LV1 et LV2, l’anglais et la langue retenue pour l’ETLV.
Modalités de l’évaluation :
Durée : 10 minutes
Préparation : 10 minutes
Le candidat tire au sort un sujet parmi ceux préparés par les deux examinateurs. Le sujet, rédigé en français, est traité dans la langue étrangère retenue pour l’ETLV. Il décrit brièvement une situation technologique du secteur de l’hôtellerie et de la restauration.
Le candidat dispose de 5 minutes de prise de parole en continu pour présenter et analyser cette situation et proposer une démarche adaptée. Dans la limite du temps restant, cette prise de parole est suivie d’une phase d’interaction avec le jury.
3.4 Épreuves orales de contrôle
Durée : 20 minutes précédées d’un temps de préparation de 10 minutes.
Coefficient identique à celui de l’ensemble de l’épreuve de langue vivante pour la série STHR.
L’évaluation prend appui sur un document découvert par le candidat au moment de l’épreuve. Il se rapporte à l’une des quatre notions du programme. Ce document peut relever de genres très différents (image publicitaire, dessin humoristique, photographie, reproduction d’une œuvre plastique, slogan, titre d’article de presse, question invitant le candidat à prendre position sur un sujet d’actualité ou un phénomène de société, etc.). L’examinateur propose au candidat deux documents. Chaque document illustre une notion différente du programme. Le candidat choisit l’un de ces documents et dispose ensuite de 10 minutes pour organiser ses idées et préparer son propos. Le document, qui ne donne pas lieu à un commentaire formel, doit permettre au candidat de prendre la parole librement.
Cette prise de parole en continu, qui n’excède pas 10 minutes, sert d’amorce à une conversation conduite par l’examinateur, qui prend notamment appui sur l’exposé du candidat.
Cette phase d’interaction n’excède pas 10 minutes. Pour chaque candidat, l’examinateur conduit son évaluation à partir de la fiche d’évaluation et de notation publiée en annexe correspondant à la langue concernée, LV1 ou LV2. Dans la mesure du possible, on privilégiera une organisation de l’épreuve « sur écran » qui permet une meilleure présentation aux candidats des documents, en particulier iconographiques. Si l’épreuve prend appui sur un document imprimé, l’examinateur veille à ce que le candidat restitue le document en fin d’épreuve.
4 Cas des candidats individuels, candidats ayant choisi une/des langue(s) non enseignée(s) dans leur établissement ou candidats scolarisés en établissements privés hors contrat pour les épreuves de langues vivantes obligatoires
4.1 Évaluation de l’écrit
L’écrit est évalué sous la forme de l’évaluation décrite au point 3.1.
4.2 Évaluation de l’oral
L’ETLV n’est pas évalué à l’examen pour ces catégories de candidats.
Durée de l’épreuve : 10 minutes dans le cadre d’un oral ponctuel qui se substitue aux deux sous-parties : compréhension et expression
Temps de préparation : 10 minutes
Le niveau attendu en référence à l’échelle de niveaux du CECRL est le suivant : B2 « niveau avancé ou indépendant » pour la langue choisie en première langue vivante (LV1), B1 « niveau seuil » pour la langue choisie en seconde langue vivante (LV2).
Le candidat présente à l’examinateur les documents étudiés dans l’année pour illustrer les quatre notions du programme. L’examinateur choisit l’une de ces notions. Après 10 minutes de préparation, le candidat dispose d’abord de 5 minutes maximum pour présenter cette notion telle qu’elle a été illustrée par les documents étudiés dans l’année. Cette prise de parole en continu sert d’amorce à une conversation conduite par l’examinateur, qui prend appui sur l’exposé du candidat. Cette phase d’interaction n’excède pas 5 minutes.
Si un candidat ne présente aucun document, l’examinateur le mentionne au procès-verbal et propose à ce candidat deux documents portant sur des notions différentes du programme entre lesquels il lui demande de choisir. Le déroulé de l’oral est ensuite similaire : 5 minutes de présentation libre du document, 5 minutes de conversation conduite par l’examinateur.
5 Épreuve facultative de langue vivante étrangère ou régionale dans la série STHR
5.1 Rappel du règlement d’examen
Pour les épreuves facultatives ne sont retenus que les points supérieurs à la moyenne de 10 sur 20.
5.1.1 Coefficients
S’il s’agit de la première épreuve facultative à laquelle le candidat a choisi de s’inscrire, les points sont multipliés par deux. S’il s’agit de la seconde épreuve facultative à laquelle le candidat a choisi de s’inscrire, les points sont comptabilisés sans être multipliés.
5.1.2 Durée
20 minutes et temps de préparation de 10 minutes
5.1.3 Objectifs
Niveau attendu en référence à l’échelle de niveaux du CECRL : A2 « niveau intermédiaire ou usuel ».
5.2 Structure de l’épreuve
Les listes des langues vivantes étrangères et régionales facultatives concernées, qui sont évaluées soit à l’oral soit à l’écrit figurent dans la note n° 2016-177 du 22-11-2016.
Épreuve orale ponctuelle
L’examinateur établit son évaluation à partir de la fiche d’évaluation de cette épreuve jointe en annexe. Le candidat présente à l’examinateur la liste des notions du programme qu’il a étudiées dans l’année et les documents qui les ont illustrées.
L’examinateur choisit l’une de ces notions. Après 10 minutes de préparation, le candidat dispose d’abord de 10 minutes pour présenter cette notion. Cette prise de parole en continu sert d’amorce à une conversation conduite par l’examinateur, qui prend appui sur l’exposé du candidat. Cette phase d’interaction n’excède pas 10 minutes.
Cas particulier
Une épreuve facultative écrite d’une durée de 2 heures se substitue à l’épreuve facultative orale pour certaines langues vivantes étrangères dont la liste et les modalités d’évaluation sont fixées par la note de service n° 2016-177 du 22-11-2016.
6 Épreuves de remplacement pour les candidats absents aux épreuves en cours d’année ou aux épreuves terminales.
Les candidats qui, en cas de force majeure, n’ont pu subir l’évaluation des compétences orales sont évalués selon les modalités décrites en 4.2.
Les candidats qui, en cas de force majeure, n’ont pu subir l’évaluation des compétences écrites subissent l’épreuve selon les modalités identiques à celles du premier groupe décrites en 3.1.
Que l’épreuve de remplacement ait porté sur l’évaluation des compétences orales et/ou écrites, le calcul des notes finales des épreuves obligatoires de langues vivantes prend en compte les résultats de l’évaluation des compétences orales et écrites.
Précisions concernant l’ensemble des épreuves orales pour toutes les séries
Toutes les épreuves doivent être conduites dans un esprit positif, en mettant le candidat en situation de confiance et en évitant de le déstabiliser. Pour chaque épreuve, l’examinateur (ou les examinateurs dans le cas particulier de l’ETLV) établit son évaluation à partir de l’une des fiches d’évaluation présentées en annexe qui correspond à la langue, à la nature et au statut de l’épreuve (épreuve orale obligatoire, enseignement facultatif).
Pendant la phase de prise de parole en continu, l’examinateur doit laisser le candidat aller au bout de ce qu’il souhaite dire, même si sa présentation comporte quelques hésitations, voire de brefs silences. Dans les épreuves où les candidats apportent des documents (épreuves orales ponctuelles), ils en fournissent deux exemplaires. Si les candidats ne présentent aucun document, l’examinateur le mentionne au procès-verbal et propose aux candidats deux documents entre lesquels il leur demande de choisir.
Pour le ministre de l’éducation nationale et par délégation,
La directrice générale de l’enseignement scolaire,
Florence Robine
Annexe 1
Annexe 2
Annexe 3
Annexe 4
Annexe 5
Annexe 6
Annexe 7
Annexe 8
Annexe 9
Épreuve d’histoire-géographie
La présente note de service définit l’épreuve d’histoire-géographie dans les séries sciences et technologies de la santé et du social (ST2S), sciences et technologies de l’hôtellerie et de la restauration (STHR) et sciences et technologies du management et de la gestion (STMG) du baccalauréat technologique. Elle est applicable à compter de la session 2018 du baccalauréat.
Les notes de service n° 2013-020 du 13 février 2013 et n° 2013-205 du 30 décembre 2013 définissant respectivement les épreuves d’histoire-géographie du baccalauréat technologique dans les séries ST2S et STMG sont abrogées à cette date.
L’épreuve porte sur les programmes d’histoire et de géographie de la classe terminale.
Rappel du règlement d’examen (séries ST2S, STHR et STMG)
Épreuve écrite
Durée : 2 heures 30
Coefficient : 2
Objectifs de l’épreuve
– mobiliser des connaissances fondamentales ;
– exploiter, organiser et confronter des informations ;
– rédiger des réponses construites, mises au service d’une réflexion historique et géographique et montrant une maîtrise correcte de la langue.
Structure et notation de l’épreuve
L’épreuve comporte deux parties, chacune notée sur 10 points. La note attribuée au candidat, sur 20 points, est la somme des notes attribuées à chaque partie.
Première partie
La première partie porte sur les « questions obligatoires » du programme d’histoire et du programme de géographie.
Elle consiste en une série de cinq à sept questions à réponse courte.
Dans cette première partie de l’épreuve, le candidat peut être conduit à :
– caractériser un espace, une période, un événement, une situation ou un personnage ;
– citer des acteurs ;
– justifier une affirmation en proposant ou choisissant des arguments ;
– localiser ou compléter un croquis ;
– proposer ou choisir les dates-clefs ou les périodes-clefs d’une évolution ;
– proposer ou choisir une définition pour une notion.
Seconde partie
La seconde partie porte sur les « sujets d’étude au choix » du programme d’histoire et du programme de géographie.
Elle consiste en un exercice qui porte sur un ou deux documents. Des notes explicatives peuvent éclairer le ou les documents. Des questions guident le candidat.
Quatre exercices sont proposés au choix du candidat, qui en traite un seul.
Les quatre exercices proposés relèvent des quatre « sujets d’étude au choix » correspondant à deux thèmes du programme d’histoire et/ou du programme de géographie ; il est rappelé, à cet égard, qu’à chaque thème du programme de chaque série sont associés deux « sujets d’étude au choix ».
Cette partie de l’épreuve conduit le candidat :
– à dégager l’apport d’un document à la connaissance d’une question figurant dans les programmes ou à la compréhension d’une notion ;
– ou à mettre en relation deux documents, pour en dégager les points communs, les différences, les oppositions ou les complémentarités.
Candidats en situation de handicap
En application des articles D. 351-27 et D. 351-28 du code de l’éducation, le recteur d’académie peut accorder aux candidats en situation de handicap, sur proposition du médecin désigné par la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées, un aménagement de l’épreuve.
Dans ce cadre, les candidats présentant un trouble moteur ou visuel peuvent être dispensés de la question sur croquis de la première partie de l’épreuve. La note attribuée est établie à partir de l’appréciation des réponses apportées aux autres questions de cette partie de l’épreuve.
Cette possibilité de dispense n’exclut pas les autres aménagements (temps majoré, assistance d’un secrétaire, utilisation d’un ordinateur, etc.) dont ces candidats peuvent faire la demande, notamment pour traiter les questions portant sur des documents iconographiques.
Épreuve orale de contrôle
Durée : 20 minutes
Temps de préparation : 20 minutes
Coefficient : 2
L’épreuve porte sur les « questions obligatoires » des programmes d’histoire et de géographie de la classe terminale.
Au début du temps de préparation, le candidat choisit un sujet parmi les deux qui lui sont proposés par l’examinateur. Ces deux sujets peuvent porter sur l’histoire uniquement, sur la géographie uniquement, ou sur l’histoire et la géographie. Ils portent sur des points majeurs des programmes. Ils peuvent être accompagnés d’un document.
L’épreuve débute par un exposé du candidat, qui dispose de 10 minutes au maximum. Elle se poursuit par un entretien avec l’examinateur, qui peut déborder le cadre strict du sujet préparé par le candidat pour traiter de la compréhension d’ensemble de la question obligatoire concernée.
L’examinateur évalue la maîtrise des connaissances, l’exploitation du document ayant éventuellement accompagné le sujet et la clarté de l’exposé. La notation doit utiliser tout l’éventail des notes de 0 à 20.
Pour le ministre de l’éducation nationale
et par délégation,
La directrice générale de l’enseignement scolaire,
Florence Robine
Lien
– Bulletin officiel de l’éducation nationale n°26 du 20 juillet 2017
Ce B.O. recense toutes les épreuves de baccalauréat technologique, série Sciences et technologies de l’hôtellerie et de la restauration (STHR), à compter de la session 2018.
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