Sommaire
Présentation
Le Salon International de l’Agriculture est toujours un temps fort de l’actualité.
Baromètre incontesté de la vitalité des productions agricoles et de tous les produits qui en sont dérivés, l’édition 2017 qui s’est tenue du 25 février au 7 mars 2017 à Paris Expo - Porte de Versailles n’a pas dérogé à la tradition.
Les média ont relayé une morosité présentée comme générale. Et il est vrai que sur certains stands le moral n’était pas au beau fixe et l’avenir plutôt incertain.
Mais à y regarder de plus près, certains paysans n’avaient pas cette vision catastrophiste d’un monde rural voué à un déclin partout annoncé. Il y a encore dans tous les terroirs des agriculteurs qui ne veulent pas s’en laisser compter ; ils misent sur des productions qui ne peuvent pas être délocalisées, qui resteront françaises et surtout ils se fédèrent autour d’un objectif : la qualité des productions.
Et partout résonne la même voix : les signes de qualité et les productions raisonnées ou en agriculture biologique sont en progression.
Les signes de qualité et les médailles ou prix du Concours général agricole génèrent des ventes très sensiblement améliorées.
Les consommateurs, alertés sur les dangers potentiels d’une alimentation vectrice de produits chimiques aux effets alarmants, sont prêts à payer le prix de cette qualité, quitte à rogner si nécessaire sur d’autres achats.
Rencontres savoureuses
Une visite au salon c’est toujours l’occasion de belles rencontres.
Pour ma part, cette année, j’ai croisé des élèves, des apprentis et des étudiants, notamment ceux du lycée des métiers Jean-Baptiste Siméon Chardin de Géramer - académie de Nancy-Metz [1], à l’œuvre dans le restaurant éphémère du CNIEL, Philippe Rochard, Responsable du Pôle HORS MEDIA - CNIEL, Michel Roth venu enchanter le public avec des parfums de mirabelles de Lorraine, et Bertrand Du Cray, Directeur général délégué du Cedus.
Mais j’ai aussi passé de bien agréables moments avec des producteurs :
J’ai vendu de l’ail rose de Lautrec à une anglaise en servant d’interprète sur le stand ! Ils voulaient n’embaucher...
J’ai retrouvé la laiterie Fabre de Viane, dans le Tarn... Gamin, j’aidais dans une ferme durant les étés de grandes vacances et nous apportions le lait tous les jours dans cette laiterie où sont toujours fabriqués artisanalement des beurres et des fromages réputés.
La vanille de Tahiti, le sucre de canne, les rhums : des parfums exceptionnels portés par les récits des animateurs des stands.
Un petit détour en Corse : des traditions que l’on retrouve dans l’authenticité des femmes et des hommes et leur culture insulaire dont ils sont -à juste raison- très fiers.
Des régions recomposées mais toujours aussi riches de terroirs gourmands : Occitanie, Bretagne, Auvergne, Rhône-Alpes, ...
Vidéo de la visite
Je vous propose de m’accompagner sur le Salon 2017 :
Une égérie pour le salon
#FINE, « née pour être une star »
Elle a fait ses premiers pas assurés de muse en se prêtant à la séance photos qui la dévoilera aux Français dès janvier 2017.
Depuis son “élection”, elle vit sa vie de vache “normale” : elle est traite deux fois par jour, mange du foin et de l’herbe et rentre à l’étable la nuit avec toutes ses congénères. Elle a, depuis peu, droit à une mise en beauté régulière et une préparation en rencontrant de temps en temps des journalistes et photographes.
Lire la suite sur le site du SIA 2017
Voir les autres vidéos de Fine sur le site du SIA 2017
Liens
La Maison du Lait - CNIEL
Le CEDUS
Le site du lycée des métiers Jean-Baptiste Siméon Chardin de Géramer
La laiterie Fabre, pour découvrir en vidéo Viane et les Monts de Lacaune, dans le Tarn
La vanille de Tahiti, la plus primée dans le monde
Sud de France
Michel Roth, sur Wikipédia l’encyclopédie libre
Mirabelles de Lorraine
Gastronomie et terroirs auvergnats
Tourisme Bretagne - Gastronomie bretonne
Gastronomie en Corse
Route du Poisson et les chevaux de trait « Boulonnais » et » Trait du Nord »