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Il va falloir transporter le café de la plantation à l’usine de torréfaction. Jusqu’à une époque récente, le café était toujours emballé dans des sacs de jute principalement. Cela lui permettait de «respirer» avec le risque évidemment de prendre une odeur.

Ainsi, un café ayant voyagé sur un bateau bananier prenait un goût prononcé de banane. Cela pouvait être pire encore lorsqu’il était placé dans une cale à proximité de produits chimiques comme des engrais.
En cours de stockage, le café risquait également l’attaque d’insectes et, dans tous les cas, il se devait d’être placé à l’abri de l’humidité.
La manutention de ces sacs de 60 kg était longue et coûteuse, d’où la recherche de solutions plus économiques.
La palettisation fut un premier progrès, qui n’altérait en rien la qualité du produit.



On eut ensuite l’idée de mettre les sacs en «containers», solution satisfaisante à condition que le voyage ne dure pas trop longtemps et que l’on utilise des containers parfaitement propres n’ayant pas préalablement servi à transporter des produits à odeur forte.
Puis vinrent les «big bags» contenant quelque 600 kg de marchandise. Enfin le transport en vrac dans des containers où, suivant la durée du voyage et la température ambiante, le café risque toutefois de subir un réchauffement et de fermenter.