Chaque année, nous choisissons ensemble le thème du projet de création d’entreprise, qui doit être novateur et motivant pour les étudiants ; ensuite nous décidons d’un contexte favorable et original.
Enfin nous décidons du contenu du cahier des charges du projet en fonction du référentiel.

Par la suite, chaque collègue accorde aux étudiants les séances qu’il ou elle juge utiles pour travailler avec eux sur le projet, sachant que le plus gros du travail se fait en travaux dirigés de marketing au cours du premier semestre de deuxième année en option A . Dans ce cadre, des techniques simples de conduite de projet sont utilisées : planning de tâches, boîte mail commune à chaque groupe, journal de bord et compte rendu hebdomadaire.

L’évaluation se fait en commun avec les professeurs , aussi bien pour le dossier écrit que pour la présentation professionnelle, qui a lieu en amphithéâtre, devant un public de professeurs et d’élèves de classes de BTS, de MAN, mais aussi de lycée technologique ou professionnel.
En effet, ces présentations donnent lieu à un véritable "événement" au sein de notre lycée auquel nous convions tous les collègues qui le souhaitent ainsi que leurs classes.

Une remise des prix est enfin organisée chaque année ; nous sollicitons nos partenaires afin de récompenser les trois meilleurs groupes par des nuitées ou repas offerts.

Le cahier des charges de ce projet est donc adaptable à toute classe et à toute transversalité pédagogique, mais aussi à toute durée de projet : il faut alors limiter les objectifs fixés aux étudiants.

La virtualité du projet est un avantage : il peut s’adapter à des conditions réelles, mais aussi à des hypothèses de travail. Ensuite, il permet aux étudiants de rechercher un maximum d’informations auprès des différentes sources,et ce, grâce à Internet, au CDI mais aussi à des contacts professionnels ou plus personnels qu’ils peuvent et doivent utiliser.
Enfin, lorsque le projet est présenté, il doit être cohérent, crédible et surtout convaincant.

Cela permet aux étudiants de se rendre acteurs de leur formation et de mettre en pratique une grande partie de leurs apprentissages.

Florence Labant,
Professeure d’économie et gestion.