Socle interministériel de logiciels libres

Liste 2017 de logiciels libres

lundi 26 juin 2017, par Serge Raynaud

Présentation

Le comité interministériel pour la modernisation du 18 décembre 2012 a positionné la transformation numérique de l’Etat comme un levier majeur de modernisation de l’action publique. Le développement de services pertinents pour le citoyen et l’entreprise, la modernisation des outils mis à disposition des agents, l’ouverture des données publiques au profit d’une meilleure transparence et de l’innovation doivent s’appuyer sur des systèmes d’informations performants.


 Lire la suite sur le site « references.modernisation.gouv.fr »

Ce site est édité par le secrétariat général pour la modernisation de l’action publique (SGMAP). Il détermine 20 objectifs visant à :
 améliorer le service rendu à l’usager et à l’agent et augmenter la valeur ajoutée des systèmes d’information,
 rendre plus efficients les systèmes en mettant en commun des composants et infrastructures à l’état de l’art,
 renforcer les capacités de pilotage, dans le domaine des ressources humaines, de la maîtrise des grands projets, du budget, des achats.

SILL

C’est dans ce cadre de stratégie du système d’information de l’État que le Socle interministériel de logiciels libres (SILL) propose un document de référence qui recense les logiciels libres par types de fonctionnalités, systèmes d’exploitation, type de licence, etc.
 Télécharger le document ci-dessous :

Socle interministériel de logiciels libres 2017
references.modernisation.gouv.fr

Note

Les logiciels libres sont présentés par thèmes ; certains sont dévolus à des usages avancés, et notamment pour administrer des réseaux et des groupes d’usagers.
D’autres sont destinés à des usages individuels, quoique...
Car parmi les nombreux avantages liés à l’utilisation de logiciels libres, l’un d’eux et non le moindre, est que nous pouvons tous utiliser la même version logicielle. Il suffit pour cela de faire les mises à jour lorsqu’elle sont proposées. Donc les échanges de fichiers dans ces conditions nous garantissent une lisibilité parfaite entre plusieurs postes informatiques. La mutualisation et le partage sont plus efficaces avec ces logiciels qu’avec des logiciels privatifs.
Dans mon quotidien, j’utilise : Firefox, Thunderbird, 7zip, KeePass, VLC, Inkscape, XIA, Notepad++, LibreOffice, Audacity, FileZilla, FreeFileSync et UltraDefrag. Dans le tableau du SILL vous verrez à quoi servent ces logiciels libres et aurez des informations utiles pour chacun d’eux (Pas pour XIA, logiciel libre pour enrichir l’image, qui est une extension (plugin en anglais) d’Inkscape.
Ces outils sont très performants et régulièrement mis à jour. Des équipes de développeurs prennent en considération les retours d’usages des utilisateurs et améliorent ces logiciels au fil du temps.
Des équipes ? Des passionnés d’informatiques, et parmi eux on trouve souvent des collègues enseignants.
 Ce qui me conduit à une considération : libre ne signifie pas « gratuit ».
Certes, vous pouvez utiliser gratuitement ces logiciels, mais, eu égard aux moyens nécessaires pour leur création et leur maintenance (serveurs, réseaux, ordinateurs et groupes de tests, communication, mises à jour, etc.), il vous sera proposé de contribuer :
 en collaborant au développement, si vous êtes expert, en aidant aux traductions si vous avez des compétences en langues, et/ou en faisant remonter des retours d’usages, des suggestions, d’éventuels dysfonctionnements, ...
 en faisant un don au groupe support du logiciel.
« Libre » à chacun de faire ses choix...
 Serge Raynaud

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