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En termes environnementaux, les grands défis du XXIème siècle, sont le climat et l’énergie.

Le réchauffement de la planète lié à l’effet de serre, lui-même phénomène naturel indispensable à la vie, est perturbé par les sociétés industrielles.

Les réponses apportées en sont la lutte contre la pollution, le maintien la capacité du sol à produire et la lutte contre l’érosion des sols, la préservation de la biodiversité et de la forêt afin de piéger le Carbone (lutte contre l’effet de serre)

En ce qui concerne l’énergie, maintenir une production croissante de pétrole pour faire face aux besoins de croissance requiert des investissements coûteux car les gisements sont de plus en plus profonds et complexes à exploiter. Par ailleurs, le pic de production sera bientôt atteint, (estimé entre 2010 et 2025) au delà de ce pic, le prix du pétrole deviendra dissuasif.
Les solutions se situent à la fois dans la recherche et le développement d’énergies renouvelables et dans une amélioration radicale de l’efficacité dans l’utilisation de l’énergie.

Quel rÔle pour les cultures caféiÈres ?

(voir chapitre botanique)

-La caféiculture est souvent seule culture possible dans les zones montagneuses à forte pente. Ainsi, elle est un facteur de maintien des activités rurales et des paysages.

-Les cultures de caféiers sous ombrage pratiquées dans de nombreux pays représentent un des meilleurs systèmes, après forêt primaire, pour la préservation de la biodiversité.

-Des efforts se portent vers une rationalisation de l’eau dans les cultures caféières et la réduction des engrais chimique par l’utilisation d’insectes dans la préservation des arbres.

-Enfin, la recherche botanique a permis de créer par hybridation des espèces de caféiers plus résistants, limitant ainsi l’usage de pesticides et engrais chimiques.


Impact de l’industrie de torréfaction

L’industrie du café ne présente pas de caractéristique particulière en dehors des problématiques industrielles génériques.
Elle présente néanmoins deux spécificités :

la consommation d’énergie

Au regard de la consommation d’énergie la situation selon les filières est contrastée. S’il faut environ 3gigajoules pour produire une tonne de café torréfié il en faut beaucoup plus pour le café soluble.
Les entreprises de torréfaction fonctionnement principalement au gaz.
Les émissions de CO2 sont limitées (environ 0,25t de CO2 par tonne de produit pour le café torréfié) et si le café entre dans le champ d’application de la directive européenne du 13 octobre 2003 créant un système d’échange pour les quotas d’émission de gaz à effet de serre aucune unité de production de café torréfié n’est à ce jour concernée en France (elles sont toutes à un niveau inférieur).

les déchets
Les déchets soulèvent des enjeux globaux et locaux. Ils consomment de l’énergie, peuvent provoquer des pollutions directes (air, eau) ou indirectes (via leur élimination) et génèrent des coûts.

Le secteur alimentaire est de manière générale le plus gros consommateur d'emballages (en 2004 sur les 3,6 millions de tonnes d'emballages produits en France, 3 millions sont directement générés par l'industrie alimentaire - source éco-emballage).

L’enjeu majeur de la filière industrielle et commerciale du café est maîtrise de la production de déchets ménagers (l’industrie de torréfaction ne génère quasiment aucun déchet industriel).

Les contraintes techniques pour préserver la qualité organoleptique du café dans de bonnes conditions implique l’utilisation de matériaux complexes qui préserve le café de l’air et de la lumière. Pour les paquets de 250gr, les plus vendus à ce jour, les industriels ont fait des efforts conséquents pour réduire au maximum ces emballages sans nuire à la qualité du produit.

En revanche il existe une tension entre les exigences de l’innovation et de l’amélioration du service et les enjeux environnementaux. Les cafés gourmets en doses individuelles permettant de préparer des Expresso, s’ils génèrent moins de déchets organiques (moins de café perdu, moins d’eau gâchée) provoquent un encombrement des poubelles.
Les consommateurs sont sensibles à la facilité d’usage de ces doses individuelles, mais également inquiets de l’augmentation des déchets. Cet aspect peut même constituer un frein chez les jeunes consommateurs plus sensibles à l’environnement.
Aussi, les industriels sont-ils sensibles à l’argument environnemental. D’autant plus que ces emballages ont également un coût supplémentaire dans le coût global du produit.
Des travaux sont en cours afin de trouver les solutions les plus appropriées à la préservation de la qualité, la facilité de service et d’usage et la préservation de l’environnement.
Mais les marges de manœuvre demeurent aujourd’hui limitées.

- L'Industrie caféière a également une responsabilité en matière de transport de la marchandise en tant que matière première en termes de livraison de produit fini.